jeudi 12 mai 2016

Clocher et pierres d'antan




L'association " Clocher et Pierres d'Antan" a été créee par un groupe de personnes voulant tout mettre en oeuvre pour sauver leur église et la faire restaurer.
L'association est ainsi constituée :
BUREAU
-Présidente : Monique AMIEL
-Secrétaire : Monique RAMPLOU
-Trésorière : Roselyne ROUQUET
Date de création : 12 novembre 2014


L'église de Payra sur l'hers, entourée de maisons, est située au centre du village, proche du Château. Elle est orientée, vers l'Orient , côté Est, le portail  se trouve au sud.
Il s'agit d'une église à nef unique rectangulaire dont le cœur comporte une abside polygonale.


Dans la partie nord, un appentis est adossé à la nef sur toute sa longueur, il abrite une chapelle et deux salles adjacentes de part et d'autre et un local annexe à la sacristie.
L'ancien bras nord du transept roman a conservé une chapelle alignée, semi circulaire à l'intérieur et polygonale à l'extérieur.



"Le portail roman est encadré de deux paires de colonnes surmontées de chapiteaux à la corbeille et au tailloir richement sculptés: trois de tailloirs sont ornés de marguerites tandis que le quatrième est orné de palmettes. Aujourd'hui une des colonnes a disparue.






Les chapiteaux supportent une archivolte dont les voussures biseautées sont ornées de boules, de pointes de diamants, de coquillages et de motifs variés.



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Ce portail est surmonté d'une corniche ornée de boules et supportée par des modillons sculptés figurant des têtes d'animaux ou des visages humains barbus.


La Mairie de Payra sur l'Hers




Monsieur le Président du Conseil Départemental André Viola en présence de Monsieur le Maire Jacques Flourié.




Maire de Payra-sur-l’Hers (11)

Nom du maire de Payra-sur-l'Hers (Aude)

M. Jean-Jacques Flourie a été élu maire de Payra-sur-l'Hers en Mai 2014 et ce pour 6 ans (2020). 
En France, 198 autres maires ont le même prénom (Jean-Jacques) et aucun autre maire n'a le même nom de famille (Flourie)

Âge du maire de Payra-sur-l'Hers

Le maire du village de Payra-sur-l'Hers est agé de 65 ans.
En effet, M. le maire, Jean-Jacques Flourie est né le 28/12/1951.
En France sur les 36628 maires, 14278 sont plus agés et 22343 plus jeunes. 
6 autres maires sont nés exactement le même jour que M. Jean-Jacques Flourie

Profession du maire de Payra-sur-l'Hers

M. Jean-Jacques Flourie excerce un métier qui le classe dans la catégorie des retraités agricoles.
En France, 2592 maires ont un métier similaire.

Contacter le maire de Payra-sur-l'Hers

Vous pouvez contacter M. Flourie aux coordonnées suivantes :
Tel : +33 4 68 60 31 42 
Fax : +33 4 68 60 31 42 
Email : mairie.payra@nordnet.fr 




Village: Payra-sur-l'Hers 
Population : 178 habitants               Département : Aude 
Code postal : 11410

Maire : Jean-Jacques Flourie
Sexe : Homme
Date de naissance : 28/12/1951
Âge : 65 ans
Tel : +33 4 68 60 31 42 
Fax :+33 4 68 60 31 42 
Email : mairie.payra@nordnet.fr
Adresse :
7, rue de la Mairie 
11410 Payra-sur-l'Hers
Ouverture de la mairie :
mercredi : 08:30 12:00 
lundi : 13:30 17:30 
mardi : 08:30 12:00, 13:30 17:30 
jeudi : 13:30 17:30 
vendredi : 08:30 12:00 





Le Pech Donnadieu



Le Pech Donnadieu

Monsieur Caunes, Instituteur de Payra au début du 20ème siècle, a écrit, en 1913, un livret sur le village. Passionné d'Histoire, M.Caunes y décrit les différentes périodes depuis les temps préhistoriques à la Première Restauration. Il fit part de ses découvertes à la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne qui dépêcha un de ses membres. Mr Fages donna lecture en 1910 devant la vénérable assemblée, d'une note intitulée : La motte de Pech de Nadieu.





C'est sur ce mamelon que M. Caunes, instituteur de Payra, me fit visiter, il y a quelques années, un travail de terrassement qui devait, me dit-il, remonter bien loin dans le passé. En effet, dans 1 ensemble de ce travail ont poussé des chênes plusieurs fois centenaires.
« Sur cette colline isolée, marquée 305 sur la carte d'Etat-Major, il existe une Motte.
« Le poste est bien choisi, comme nous l'avons déjà dit, à la bifurcation de deux plaines et, par son élévation à côté des terrains environnants, il domine tout le pays. La nature du terrain est du Bartoniéll, vulgairement dénommé molasse de Castelnaudary.
« D'après le plan cadastral il se nomme « Pech Donnadieu » que les habitants ont converti en Pech de Nadieu.
« Il est considéré comme un fort de l'époque féodale ou des guerres de religion, et aurait, dit on, correspondu avec une position fortifiée voisine : Payranel (ou petit Payra); cette dernière est une ferme où l'on voit encore d'épaisses murailles ayant pu servir de défense.
« Le Pech de Nadieu ou plutôt la Motte qui le termine, ne porte aucun vestige de construction en pierres. C'est un rectangle assez régulier ayant 16 mètres de côté dépassant le sol environnant de 2 mètres ; la Motte est. entourée d'un fossé qui a les dimensions suivantes : largeur du fosse au bord supérieur : 13 mètres ; au fond 2 mètres ; profondeur du fossé par rapport à l'arête de la butte, 5 mètres ; par rapport au terrain extérieur, 3 mètres.



« C'est à 300 mètres environ que se trouve le souterrain-refuge que je signalais en 1906. Il est orienté N.-S.; son entrée est par un escalier à l'ouest, qui donne accès dans la première salle que je qualifie d'antigrotte étant donné ses dimensions. Au pied et au milieu de la paroi de droite était une excavation qui contenait encore quelques cendres mêlées de terre et dans lesquelles je recueillis des tessons de poterie micacée. 
« A l'entrée et au pied de l'escalier était une feuillure où devaient s'encastrer une ou plusieurs dalles servant à la fermeture du'couloir.
Cette salle mesure 3 mètres sur 1 m. 40 et la hauteur de voûte eu cintre surbaissé est de 2 m. 40.



« En face de l'entrée et au milieu de la paroi formant le fond est pratiqué un couloir mesurant 65 centimètres de largeur et 1'" 60 de hauteur, long de 1 m. 40 ; à cette distance, il se bifurque à droite et à gauche, donnant accès du côté droit à une salle très bien conservée qui mesure 4 mètres sur b mètres ; dans la voûte qui s'élève à 2 m. 40 sont pratiqués deux trous cylindriques de 10 à 15 centimètres de diamètre, ils arrivent à la surface du sol extérieur ; ils devaient sans nul doute servir à l'aération de la salle. Le couloir de gauche, de 2 m. 05 de long, conduit dans une troisième salle de 4 mètres sur 4 mètres, toujours de la même hauteur, la voûte n'est ici percce que d'un seul trou d'aération. Un couloir de 70 centimètres de long fait communiquer la troisième salle avec la quatrième et dernière qui a les mêmes dimensions que la précédente. Au milieu. de la paroi du fond est pratiqué un deuxième escalier qui fait communiquer cette dernière salle avec l'extérieur.
« Je dois, avant d'aller plus loin, signaler une particularité singulière : au point où le couloir qui fait communiquer l'anti-grotte avec la salle 2 et 3 se bifurque, on avait voulu le pousser plus avant et en ligne droite, mais la roche étant en ce point devenue beaucoup plus dure, le travail d'excavation fut arrêté à une très faible profondeur
« Ces salles sont creusées dans la molasse, espèce de grès très facile à travailler, mais cependant assez consistant, puisque les voûtes surbaissées supportent près de 1 m. 50 à 2 mètres de terrain au-dessus d'elles.
« M. Caunes y a recueilli une hache celtique ainsi qu'un énorme percuteur. De toutes ces trouvailles j'ai déduit que cette grotte a été creusée à l'époque préhistorique. Le ravalement des parois des quatre salles a été fait avec le plus grand soin ; les coups donnés probablement avec la hache ou le percuteur sont très réguliers. Les couloirs sont bien percés et d'un facile accès, bien défendables en cas, de surprise d'un ennemi. Les entrées et les trous d'aération étaient très bien dissimulés, rien à l'extérieur ne dénonçait l'existence de ce grand travail souterrain.
« Il me semble que ce furent les mêmes ouvriers qui creusèrent la grotte et qui construisirent la motte. Vu la faible distance qui les sépare, la motte devait servir de camp retranché et la grotte de refuge ou d'habitation ».




mardi 3 mai 2016

Mon Village Payra sur l'Hers




La commune de Payra sur l'Hers est située dans le déprtement de l'Aude, dans le lauragais près de la rivière l'Hers Mort. Elle est proche de la  commune de Castelnaudary, elle se situe à environ 60 km de Toulouse et 50 km de Carcassonne. La commune s'étend sur 24,5 km2 et compte 174 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Payra sur l'hers se situe dans un paysage vallonné, formé d'une succession de collines et de vallons.




La commune de Payra sur l'Hers est située dans le déprtement de l'Aude, dans le lauragais près de la rivière l'Hers Mort. Elle est proche de la  commune de Castelnaudary, elle se situe à environ 60 km de Toulouse et 50 km de Carcassonne. La commune s'étend sur 24,5 km2 et compte 174 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Payra sur l'hers se situe dans un paysage vallonné, formé d'une succession de collines et de vallons.




L'origine de Payra sur l'hers remonte au IX siècle c'était une château fort avec église et couvent, entourés de murs et de fossés.  Il dominait le vieux bourg qui s'étendait alors sur l'emplacement du parc actuel.
D'après les notes de l'Instituteur  P.Caunes  écrites le 23 novembre 1913


à l'époque de la préhistoire
Des salles qui communiquent entre elles par d'étroits corridors furent découvertes par un laboureur.
Le propriétaire du lieu fit continuer les fouilles Ces salles mesurent environ 4 à 5 mètres de long sur 2m 20 de large et 2m 10 de haut. Elles sont creusées de main d'homme dans le tuf argileux. La couche de terre qui les recouvre est d'environ un mètre. Elles communiquent avec l'extérieur par un seul passage qui est un escalier taillé dans le tuf, non visible avant les fouilles. Du coté intérieur on remarque de chaque côté une entaille dans la paroi, qui a dû recevoir les chambranles grossiers d'une porte, ce qui tendrait à prouver que cette caverne artificielle a été à une époque récente, habitée du moins momentanément. Par exemple pendant les guerres de religion pour servir de refuge. Un membre de la Société des arts et sciences de Carcassonne qui est venu visiter la grotte en a conclu que ces grottes artificielles qu'il disait sépulcrales, remontent à la période préhistorique.

Remarque: aujourd'hui elles ne sont pas visibles parce que les fermiers en ont maladroitement comblé l'entrée. Mais il suffirait d'enlever quelques brouettées de terres. P.Caune donne la situation précise: dans un champs au sud ouest de la ferme, à 50 mètre de la mare......

La domination Arabe:
elle a laissé de nombreuses traces 
dans les sous sols de maisons : silos, dont beaucoup sont à demi détruits
dans le tuf
Voir maison Anglade, Combes , ruines de Gafalot.



L'origine de Payra remonte au IXème siècle. 
C'était un château fort avec une église et un couvent entourés de murs et de fossés.
Il dominait le vieux bourg qui s'étendait alors sur l'emplacement du parc actuel, où se trouvent une aire de jeux, un terrain de foot ball  et de tennis, un barbecue et de nombreux arbres fruitiers.
Le château actuel est le même que celui de l'époque féodale, mais il fut cependant remanié, échauguette à l'angle nord ouest; dans la cour la tour de défense ayant servi plus tard de pigeonnier.

Remanié vers la fin du XVIème siècle par Marguerite de Valois , qui en fit une superbe résidence et un rendez-vous de chasse. Les environs de l'église et du Château sont encore désignés: le quartier de la Reine. On voit près du village le petit et le grand champs de la Reine.
La seigneurie de Payra appartenait, à cette époque, à la Maison de Marion. Raymond de Marion avait été fermier général ( 1558-1562) de Catherine de Médicis, comtesse du Lauragais, mère de Marguerite de Valois, Jacques de Marion était en 1584 gouverneur de Montréal pour le service du roi de Navarre Henri IV.
En 1592, cette seigneurie passa, par alliance, dans la Maison de Capriol.


Le Château de Payra et les terres qui en dépendent étaient (1910) possédés par M.le Vicomte d'Exéa, par suite du mariage en 1839, de son père, avec Mlle de Capriol dernière héritière du nom.
Le Château fut restauré avec goût et bien conservé début 20ème siècle, avec une façade style Renaissance, et un parc ombragé. Il possède de belles salles avec des cheminées monumentales, et un large escalier en pierre, surmonté d'un dôme, d'un oratoire vouté aux fines nervures ogivales sculptées. Dans la cour une ancienne tour de défense servait de pigeonnier.
Le Château fut ensuite acquis par un riche propriétaire terrien M. Espitalier qui le laissa pendant de nombreuses années à l'abandon, avant qu'une nouvelle famille entreprenne une restauration.